Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 16:20

Amusons-nous un peu.

Alexis Corbière (parti de gauche conseiller de Paris 1er adjoint à la Mairie du 12e) publie le deux photos suivantes de Christine Lagarde sur son blog. 

photo_originale_1__m.jpg    couverture_1__m.jpg

 

 

La première est l'image originale, la seconde, en première page d'un bulletin d'information sur le 12e arrondissement de Paris, est un montage avec en arrière plan les arcades de l'ancien chemin de Fer qui reliait la Place Daumesnil à la place de la Bastille. C'est courant  ce genre de manipulation. C'est ainsi que notre guide suprême s'était fait raboter ses poignées d'amour sur une photo le représentant en train de pagayer. Mais que peut-on constater  sur la seconde photo ? Que la bagouze, le bracelet en perles et les grosses boucles d'oreilles ont disparu. Pourquoi ? parce que probablement ça ne faisait pas assez Union pour un Mouvement Populaire. Au cas où vous l'ignoreriez l'UMP est un mouvement PO-PU-LAI-RE. Populaire, dit le petit  Robert, en linguistique ça veut dire" Qui est créé, employé par le peuple et n'est guère en usage dans la bourgeoisie et parmi les gens cultivés" Alors sur la photo de gauche Christine Lagarde effectivement, ne fait pas très "populaire", elle ferait même vachement bourgeoise cultivée et on l'imagine plutôt  sortant de chez Fauchon que de chez Leclerc. C'est pourquoi on a gommé sa joncaille ( mot populaire) sur la photo de droite. On en a même profité pour effacer les motifs sur le foulard rouge pour faire plus peuple. N'oublions pas que nous sommes censés être  à une encablure de la place de la Bastille.

Ils n'ont pas pensé, ces étourdis à lui coller un tatouage sur la main et un percing dans une narine. C'est dommage,  ça aurait fait plus "djeune" populaire. Alors qu'est-ce qu'on dit Madame Lagarde ? On dit : "merci photoshop !"

C'était notre rubrique " La démagogie a encore de beaux jours devant elle" A droite... comme à gauche, Hélas !

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 15:07

Ça commence par une information dans les  journaux, "Le monde", "Le Point" et "Médiapart", journal en ligne, qui déclarent les uns après les autres avoir été victimes de cambriolages pendant lesquels des ordinateurs des CD et des documents concernant l'affaire Woerth/Bettencourt auraient été dérobés. Curieuse coïncidence.  

Ça continue Mercredi par une information du Canard enchaîné ( Ah! ces journaux "fascistes", ils sont vraiment incorrigibles !) affirmant que Nicolas Sarkozy supervisait lui-même l'espionnage des journalistes. L'Elysée, qui connaît bien le sujet, a qualifié ces informations de "totalement farfelues". De son côté, Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a affirmé à l'AFP qu'"il n'existe pas de cabinet noir à la DCRI".

Quant à Nicolas Sarkozy, questionné  par des journalistes  il a déclaré qu'il n'était pas  concerné par le sujet. L'état est soupçonné d'espionnage des médias et le président n'est pas concerné par le sujet !!

 La garde rapprochée se met en position : Brice Hortefeux affirme "qu'il n'y a pas de KGB  ou de Stasi en France", Xavier Bertrand qu'il s'agit d'un " grand n'importe quoi " et Luc Chatel qu'il s'agit  "d'allégations grotesques qui n'ont pas lieu d'être".

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ce qui m'étonne, c'est la mollesse des dénégations. Ce qui ne m'étonne pas c'est la méthode déjà employée par Woerth : On nie mais on ne démontre rien.

Par ailleurs On apprend ce matin que "la Délégation parlementaire au Renseignement a auditionné ce jeudi le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et le directeur de la DCRI, Bernard Squarcini. L'objet de cette convocation: les affaires d'espionnage de journalistes. "

L'audition a duré 2h 1/2.

Il faut préciser que la La Délégation parlementaire au Renseignement a été créée en 2007 et qu'elle est composée de quatre députés (les UMP Jean-Luc Warsmann, Guy Teissier, Jacques Myard et le socialiste Jean-Michel Boucheron) et de quatre sénateurs (les UMP Josselin de Rohan, Jean-Jacques Hyest, Jean-Patrick Courtois et le socialiste Didier Boulaud).  Soit 6 UMP pour 2 socialistes. Ses travaux sont couverts par le secret défense. 

Cette audition prévue initialement sur le terrorisme a vu son ordre du jour modifié "en raison de, je cite "l'actualité brûlante" . Malgré le fait qu'il n'y a pas de KGB en France, que les informations du canard sont totalement farfelues, qu'il n'y a pas de cabinet noir à la DCRI, qu'il s'agit d'un grand n'importe quoi, d'allégations grotesques qui n'ont pas lieu d'être et que le président ne soit pas concerné.

Claude Angeli directeur du canard Enchaîné répondant aux critiques de la majorité, qui discrédite les révélations de l'hebdomadaire satirique.  a déclaré "Nicolas Sarkozy veut connaître les sources. Quand on enquête sur les sources, eh bien on tombe sur les journalistes et donc c'est de l'espionnage de journalistes, ce qui est formellement interdit par la loi française et par la Commission européenne"

Karachi, Bettencourt, l'espionnage des médias, on ne doit pas chômer à l'Élysée en ce moment. Il va falloir ajouter des extincteurs à cause de "l'actualité brûlante".


Partager cet article
Repost0
4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 10:36

Les medias nous gonflent  chaque jour avec le remaniement ministériel. Borloo ? Fillon ? Le suspens est à son comble. En réalité, c'est une gesticulation de plus et tout le monde s'en fout puisque le gouvernement de la France ne se passe pas là. Fillon ? Borloo? c'est la vitrine. Tout se passe dans la cuisine à l'abri des regards. Le chef cuistot s'appelle sarkozy et son second en cuisine, c'est Guéant, les autres ne sont que des marmitons . Quel que soit le premier ministre du règne finissant, la soupe servie aux citoyens sentira toujours le rance et Fillon à beau faire semblant de diriger le gouvernement  personne n'est dupe. Pendant ce temps un drame atroce vient de bouleverser les beaux quartiers et occupe à juste titre la une des journaux : Bernard Tapie s'est fait piquer son argenterie dans son hôtel particulier. Peut-être que les cambrioleurs cherchaient un dossier sur l'affaire Woerth/Bettencourt, allez savoir, il est tellement au courant de tout Nanard et que comme ils n'ont rien trouvé il se sont rabattus sur l'argenterie. A moins que cette histoire d'argenterie soit du pipeau et que c'est ce que Tapie a trouvé de mieux pour faire un peu plus parler de lui.

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 10:10

Je lis et entends ici ou là que la pratique de la démocratie pour le citoyen lambda, ça consiste à voter pour des candidats et à fermer sa gueule pendant 5, 6 ou 7 ans. Et quand on n'est pas content d'un candidat et bien on revote 5, 6 ou 7 ans plus tard et ainsi de suite.

Curieuse conception de la démocratie dont il est bon de rappeler la définition. Celle du petit Robert me paraît assez claire : "Doctrine politique d'après laquelle la souveraineté doit appartenir à l'ensemble des citoyens"  Notre démocratie  à défaut d'attribuer ce rôle quotidiennement à chaque citoyen, ce qui serait indemmerdable, est représentative, c'est à dire qu'elle élit des représentants qui pourraient donc pendant 5, 6 ou 7 ans, être assurés de faire n'importe quoi et éventuellement rien du tout sans que les citoyens ne bronchent, alors qu'ils ont été élus sur un programme et des promesses, qui, comme le disait  Charles Pasqua n'engagent que ceux qui y croient. 

Heureusement,  ils bronchent les citoyens et ruent dans les brancards, le plus souvent dans la rue. Ils font connaître leur désaccord et rappellent en temps utile que la souveraineté leur appartient, et qu'ils ont le sentiment qu'on leur confisque, au grand dam du souverain délégué qui dès le lendemain des élections oublie généralement qu'il n'est QUE délégué. Car c'est bien là le fond du problème : Chaque élu considère plus ou moins et plus ou moins consciemment que le pouvoir qui lui est délégué lui appartient et c'est une des raisons qui font que se creuse le fossé entre ceux qui nous dirigent et nous-mêmes et qui nous transmuent en bovins regardant passer le train ( souvent dispendieux ) de l'état .

On retrouve ce phénomène à peu près à tous les échelons du pouvoir depuis le maire de Trifouillis-les-oies jusqu'au sommet de l'état. Les Américains, eux, ont trouvé un système qui pallie quelque peu cette déplorable pratique , sous la forme des élections de mi-mandat qui pourraient bien faire savoir de manière brutale à Obama que ses résultats ne satisfont pas, à tort ou a raison, une majorité de citoyens américains. Si un tel système existait chez nous, à mi-mandat Sarkozy aurait déjà reçu une claque magistrale.

Il existe pourtant en France, ce système, sous forme de "marqueurs" que sont les élections régionales, départementales, cantonales qui informent la tête de l'état de la satisfaction ou du mécontentement des citoyens, ce qui, la plupart du temps, n'a aucune influence sur sa politique.

Contrairement à ce que pensent certains la démocratie doit se pratiquer au quotidien et non pas seulement sur des échéances. Le problème est que les syndicats, les partis, les instances de pouvoir agissent comme des filtres qui rendent les revendications et les espérances individuelles inaudibles.

Quand il y a rébellion, il ne faut pas s'en prendre aux rebelles mais être attentif à ce qui a provoqué leur rébellion au lieu de s'abriter, par exemple derrière le fait qu'on a été élu il y a trois ans et demi avec 53% des voix.

La mouvance des opinions s'oppose au temps des mandats.

Depuis le début de son règne, Nicolas Sarkozy a reculé un certain nombre de fois sous la pression de l'opinion, mais uniquement pour éviter des vagues qui pouvaient se transformer en tsunami. On a le sentiment cependant qu'à aucun moment il n'en a tiré des réflexions aptes à modifier en profondeur sa politique pour la rendre conforme à l'intérêt et aux aspirations du plus grand nombre, ce qui conforte l'idée qu'il est définitivement le président des riches.

Aujourd'hui malgré une grogne majoritaire pendant le conflit, et qui le reste, il a en apparence gagné son bras de force dans la séquence des retraites, à moins qu'il ne soit victime en 2012 d'un "effet boomerang" dû à son absence de concertation et surtout de considération.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 11:12

Conversation imaginaire située vers le mois de juillet de l'an de grâce 2010 et issue des informations récoltées dans les médias. Comme j'ai une totale confiance en la justice de mon pays, il s'agit bien entendu d'une pure fiction d'écrivain élucubrée par mon cerveau tordu ; à la rigueur une simple hypothèse qui se nourrit d'apparences et de ragots et qui sera probablement balayée par le triomphal dénouement de cette triste affaire. Et c'est ainsi que, heureusement, justice sera faite. Alexandre Vialatte aurait conclut : " Et c'est ainsi qu'Allah est grand".  

 

-Allo Philippe ?  c'est Nicolas !

- Bonjour Monsieur le président, soyez assuré Monsieur le président de ...

- Bon, ne perdons pas de temps, voulez-vous, en formules de politesse. Je vous téléphone  au sujet d'Eric Woerth. Figurez-vous qu'il est dans la merde et nous aussi, avec ces histoires d'enregistrements des conversations de Liliane par un enfoiré de majordome. Les médias sont  en train d'en faire une montagne, surtout la presse en ligne, parce que l'autre je la tiens en main et la télé aussi. Enfin, presque. Je vous signale qu'en plus vous êtes cité dans les enregistrements et moi aussi. On est dans de beaux draps, d'autant que la réforme des retraites est sur le feu et que c'est Woerth qui s'en occupe. C'est un dossier délicat qui demande du doigté ... et une bonne dose de vaseline. La France d'en-bas risque de ruer dans les brancards et il faut que j'arrive à la convaincre que cette réforme est nécessaire, et surtout nécessaire comme moi je la veux. Donc ça tombe très très mal.

- Et qu'attendez-vous de moi Monsieur le président ?

- Prenez les choses en main et freinez à mort. Il faut maintenir Woerth en vie artificielle jusqu'au vote du parlement. À mon avis il est cramé, Éric. Il connait très bien De Maistre, l'homme d'affaire de Liliane, Il connait aussi très bien Liliane. Et en plus il a eu la mirifique idée de faire engager sa bonne femme chez De Maistre, et vous savez quoi ?

- Non Monsieur le président

- Et bien, chez De Maistre elle est chargée d'une partie des intérêts de Liliane. Et  Woerth a eu l'idée géniale de remettre récemment la légion d'honneur à  De Maistre, on ne pouvait pas faire mieux. Pour l'instant ça ne se sait pas, mais ça finira par se savoir. Autant vous dire qu'on est mal barré. Et il y a pire : La  comptable de Liliane, une gratinée celle-là, qu'elle a viré il n'y a pas longtemps, est en train de dire, cette sale menteuse, que par l'intermédiaire des Bettencourt on aurait touché de l'argent illégal à l'UMP ! Imaginez la suite : trafic d'influence, financement illicite de parti politique. C'est faux évidemment, archi-faux, mais c'est une affaire qui pourrait nous faire plonger même s'il n'y a pas vraiment de preuves pour l'instant. 

- Comment vous voyez les choses Monsieur le président ?

- D'abord, j'ai dit à Woerth de tout nier en bloc. Il faut qu'il le répète devant sa glace avant de passer à la télé : " je n'ai rien à me reprocher, je n'ai rien fait d'illégal, tout est clair, tout est transparent, je connais à peine De Maistre, je ne lui ai jamais remis de légion d'honneur. Si ma femme travaille chez lui c'est une coïncidence, je suis un honnête homme, regardez-moi bien, est-ce que j'ai une tête à commettre des malversations"  il ne faut surtout pas qu'il argumente parce qu'il finira par se planter. Il faut démentir, démentir, démentir encore, surtout sans argumenter.

- Mais vous croyez que les Français vont avaler ça ?

- je leur en ai fait avaler d'autres, figurez-vous. Le bouclier fiscal, les paradis fiscaux qui n'existent plus. travaillez plus pour gagner plus, mon salaire augmenté de 172%, les directeurs de chaînes nommés par moi, mon avion présidentiel à 176 millions d'euros en pleine période de rigueur etc, etc. J'ai demandé à Guéant de me préparer des éléments de langage que les ministres répèteront. C'est la chose qu'ils font le mieux, bien que je les trouve un peu scolaires dans l'exercice. Acharnement contre un honnête homme, méthodes fascistes dignes des années trente, presse de caniveau... etc, etc... Je vais organiser une interview sur l'une de mes chaînes publiques avec le petit P. Je l'aime bien P, il est plus petit que moi. J'aime bien les gens aussi petits ou plus petits que moi. C'est pour ça que j'aimais bien Kouchner jusqu'à ce qu'il crût qu'il était vraiment ministre des affaires étrangères !  Il est très sérieux en plus le petit P. C'est un élément sûr. C'est pas lui qui me poserait des questions embarrassantes. De toute manière la liste de questions, il l'aura la veille. 

-J'ai une idée, Monsieur le président !

- Ah oui ?

-La procédure sur Eric Woerth, je vais la mener moi-même. Pas de juge d'instruction pour compliquer les choses ! Et puis ça paraîtra logique puisque les juges d'instruction vous vouliez les supprimer.

- Génial ! mais il va falloir tenir bon. Parce que c'est tout de même gonflé : un procureur qui mène lui-même une procédure dans laquelle il est impliqué. Il vous faudra du talent mon petit Philippe, beaucoup de talent !

- Je tiendrai le temps qu'il faudra, c'est-à-dire jusqu'au vote du parlement. j'assurerai devant la presse que c'est une procédure légale, qu'un juge d'instruction n'apporterait rien de plus. Mais après, l'opinion va s'agiter, et comme vous le savez, elle est turbulente, l'opinion dans ce pays et en plus imprévisible. Au bout du compte on aura du mal  à échapper à un juge d'instruction indépendant.

- Je suis de votre avis, après,  malheureusement, ça sera la curée pour ce pauvre Éric. Mais vous savez ce que c'est, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. L'important c'est de faire passer la réforme. L'intérêt de la France d'abord ! Les Français m'en remercieront. Il faudra bien sacrifier le soldat Woerth. La politique comporte des risques.  Ce sera dommage pour Éric, il est si dévoué, mais je suis sûr qu'il saura rester digne. C'est important la dignité en politique.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 10:58

 Le député Jean-Pierre Brard (GDR ) ex communiste, est un ennemi déclaré non seulement du libéralisme sauvage mais aussi de la langue de bois.

Si certaines de ces démonstrations sont approximatives ( le temps de cotisation en Allemagne est bien de 35 ans mais une loi de 2007 prévoit une augmentation progressive de ce temps jusqu'à 45 ans ), il assène néanmoins des vérités qui sont toujours bonnes à rappeler. Et en prime, quel orateur !

 


Partager cet article
Repost0
29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 10:35

"L'affaire Bettencourt n'est pas politique (...) la justice a bien fonctionné" ( MAM)

" La situation de l'emploi s'est améliorée " ( Christine Lagarde)

Fillon le 20 octobre au sujet de la pénurie d'essence :  "retour à la normale dans 4 ou 5 jours "( alors que le 28 octobre 25% des cuves étaient vides) 

"La crise accentue les inégalités, ce n'est pas l'action du gouvernement" ( Xavier Bertrand)

Les actes réalisés par le parquet de Nanterre parlent d’eux-mêmes, et signent la qualité et l’objectivité de nos investigations (…) C’est un modèle du genre en matière de rapidité et d’efficacité ( le procureur Philippe Courroye )

Benjamin Lancar président des jeunes populaires ( UMP) récupérant Guy Môquet et rendant hommage à Pierre Laval , au nom des jeunes populaires ( joli oxymore "jeunes populaires") Il fallait le faire :

 En 1940, alors qu’une partie de la jeunesse et de la classe politique, autrefois courageuse – redressement économique de la France par Pierre Laval en 1932 – s’est fourvoyée et a trahi les fondements de la République, une autre France s’est révoltée. Cette France, c’est la France de Guy Môquet. Une France qui a su, à un moment critique, faire fi des consignes odieuses de son parti. Une France qui a cru en son avenir. Une France qui n’est pas tombée dans la facilité. Aujourd’hui, la France des années 2010 a besoin de courage. Ce courage, c’est celui de tenir le cap des réformes. 

Très belle démonstration de récupération de l'Histoire. Assimiler Guy Môquet jeune communiste fusillé comme otage, aux aspirations des jeunes populaires est évidemment scandaleux . Rendre hommage à Pierre Laval (ascendant de la droite d'aujourd'hui) qui fut plus tard un chantre de la collaboration avec l'Allemagne et à ce titre fusillé à la libération, est désagréablement significatif. 

Il y a un point commun entre Pierre Laval et Guy Môquet ;  ils furent fusillés tous les deux, mais pas pour les mêmes raisons !

Ce Benjamin Lancar, je le verrais bien  porte-parole de l'UMP quand Frédéric Lefebvre sera premier ministre.

 

L’exemple italien d’une droite large allant des héritiers de la démocratie chrétienne jusqu’à des partis situés très à droite mérite qu’on s’y intéresse, L’évolution de Gianfranco Fini qui a réussi à faire du MSI, héritier du fascisme, un parti de droite particulièrement fréquentable est à méditer. C’est l’un de ses membres qui est aujourd’hui maire de Rome. Une telle évolution en France me paraît possible, sans doute à long terme et non pour 2012, comme on me le fait dire de manière inexacte.

 ( Christian Vanneste député UMP). Depuis, il s'est fait taper sur les doigts pour avoir dit ce qu'il fallait se contenter de penser en période pré-électorale.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 15:47

C'est la phrase de la semaine. On la doit au désopilant Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, l'un des comiques les plus doués de sa génération. Je vous laisse savourer  : "Si l'on dit qu'une station sur quatre est fermée, cela veut dire aussi que trois sur quatre sont ouvertes"

C'est beau comme du Pierre Dac et ça peut en plus se "décliner", comme on dit dans les magazines de décoration, à l'infini. Par exemple : "Si l'on dit que  les mers et les océans couvrent 71% de la surface de la planète, cela veut dire aussi que les terres émergées couvrent 29% de la surface de cette même planète" ou encore  " Si l'on dit que 71% des Français sont mécontents de Nicolas Sarkozy, cela veut dire aussi que 29% des Français en sont satisfaits"

Ce type est une merveille, il mérite vraiment d'être le porte-parole de l'UMP 


Partager cet article
Repost0
20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 10:35

Le gouvernement minimise ce qui est en train de se passer en ce moment. C'est de bonne guerre. Il n'empêche que ça se passe et que l'on pourrait arriver rapidement à un blocage complet de l'économie.

Il ne suffit pas de dire qu'il n'y a pas pénurie de carburant pour que ce soit le cas surtout quand les usagers font la queue devant les stations d'essence pendant qu'ils entendent à la radio qu'il n'y a pas pénurie.

Ce que le gouvernement ne veut pas voir c'est que la contestation actuelle dépasse assez largement le problème des retraites, c'est le système Sarkozy dans son ensemble qui est en cause. En 1968 le gouvernement gaulliste a essayé de faire croire qu'il ne s'agissait que d'une agitation de petits boutonneux qui revendiquaient  de pouvoir aller dans les chambres des filles à la fac de Nanterre ( rappeler vous De Gaulle : la réforme oui, la chienlit non. ) Alors que ce qui était posé de manière plus ou moins confuse et que le "vieux" ne voulait pas voir,  c'était un profond problème de société et d'une remise en cause des mœurs de ce temps-là.

La revendication de Nanterre ( mouvement du 22 mars) n'était que "l'étincelle qui a fait déborder le vase" ou "la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres" comme dirait l'autre. On parle beaucoup de transparence depuis le début du règne du monarque. Elle existe cette transparence, ne serait-ce qu'avec le Fouquet's, le yatch Bollorée, le bling-bling. Elle existe aussi grâce au majordome de Mme Bettencourt sans lequel on n'aurait jamais su qu'il se tramait ce genre de chose dans les Palais de Neuilly. On ne faisait que s'en douter. Elle existe quand on nous annonce sans rougir que Bernard Tapie va toucher 200 millions d'euros dans l'affaire Adidas.

C'est un peu ça, le problème :  la prise de conscience par la France d'en-bas, d'une injustice sociale qu'elle ne fait plus que subodorer plus ou moins mais qu'elle touche du doigt parce qu'on lui étale sous les yeux et qu'on lui demande d'accepter comme telle, parce que c'est la vie, qu'il n'y a rien d'autre à espérer et que "Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles", comme disait Pangloss sous la plume de Voltaire dans "Candide". Elle constate la collusion indécente entre le régime et la France de l'argent. On lui montre qu'il y a plusieurs poids et plusieurs mesures sur le plan social et sur celui de la justice. Elle voit que le gouvernement est prêt à tout pour renforcer son électorat quitte à stigmatiser une partie de la population et à un créer des sous-citoyens.  Elle assiste à l'arrogance des nantis , à leur morgue et à  leur suffisance. Et ça commence à l'énerver, la France d'en-bas, et même celle du milieu. Ça l'énerve même beaucoup. Pas étonnant que les slogans fleurissent : "Pour les riches des couilles en or, pour les pauvres des nouilles encore !" Ça résume bien la situation.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 17:04

 

On voit devant le comportement du pouvoir dans l'affaire Woerth/ Bettencourt ainsi que dans l'affaire Karachi qu'un  bouclier est mis en place par le parquet pour faire pourrir ces deux affaires et empêcher qu'elles aillent jusqu'à leur terme. Car si  elles allaient à leur terme ce serait la fin du système Sarkozy. 

Dans l'affaire Woerth/Bettencourt le bouclier s'appelle procureur Courroye qui s'obstine à estimer qu'il n'est pas nécessaire qu'un juge indépendant soit nommé. C'est donc lui - qui est un proche de Sarkozy- qui mène la procédure. Autant dire que l'affaire se terminera probablement en eau de boudin.

Quand à l'affaire Karachi qui a fait 14 morts, le bouclier s'appelle  procureur Jean-Claude Marin - également un proche de sarkozy - qui fait tout son possible pour freiner l'instruction, car là il a des juges d'instruction.

Que peut penser le simple citoyen dont je suis, de la manière dont sont menées ces deux affaires qui impliquent très fortement le pouvoir en place. ? Eh bien il ne peut que penser qu'on lui cache quelque chose et que par conséquent la vérité sur ces deux affaires ne sera jamais établie parce qu'elles signerait l'effondrement du président de la république avant la fin de son mandat. Pour ceux qui ont le sens de la justice ce blocage est inacceptable, Pour les autres,  pourvu que l'équipe de France de Football gagne ses prochains matchs !! 

Il ne faut pas sous estimer la capacité du pouvoir soit à étouffer une affaire, soit à la laisser pourrir par le silence ? Voyez comment s'est terminée l'affaire Boulin , cet ancien ministre du général De Gaulle trouvé noyé dans un étang de 50 cm de profondeur. Malgré les innombrables questions qui restaient posées, l'affaire a été définitivement classée sauf dans la tête des membres de sa famille. Quant au simple pékin qui s'est fait piquer pour un vol  à l'étalage, qu'il soit tranquille, la justice agira. 

Doit on désespérer de la justice de ce pays ?

Ce qui rassure, c'est qu'il existe encore quelques types comme le juge d'instruction Trévidic qui honorent la justice française. Pour les hommes de pouvoir, ça s'appelle des "emmerdeurs"




Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : pour curieux seulement
  • : Ce blog qui se veut un lieu de dialogue et de réflexion, s'adresse aux curieux de tout ce qui fait l'intérêt de la vie. de la philo à la bande dessinée en passant par la musique,la vie quotidienne et la politique
  • Contact

Profil

  • GIHER
  • 73 ans. Retraité, écrivain à ses heures, collectionneur de collections, amateur de jazz, de cinéma de BD et de philo
  • 73 ans. Retraité, écrivain à ses heures, collectionneur de collections, amateur de jazz, de cinéma de BD et de philo

Texte Libre

« Nous sommes nés à quêter la vérité ;
il appartient de la posséder à une plus grande puissance. »

Michel de Montaigne 

Recherche

Archives