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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 17:48

Un peu marre de la politique. Aujourd'hui avec le temps de merde qui s'est abattu sur les Cévennes, j'ai fait l'inventaire de ma discothèque et retrouvé un CD de Sonny Terry et de Brownie Mc Ghee que j'avais complètement oublié.

Sonny Terry  chanteur et harmoniciste aveugle & Brownie Mc Ghee  guitariste et chanteur,  sont tous deux issus de la Côte Est et on formé pendant plus de trente ans un duo de bluesmen extrêmement fructueux. Leurs enregistrements sont innombrables, mais la meilleure période se situe entre 1947 et 1958. Après, la gloire aidant, les choses se sont  un peu gâtées et leurs prestations devinrent très inégales

Terry qui était un exceptionnel virtuose de l'harmonica venait de la campagne. Il chantait et utilisait son harmonica comme instrument d'accompagnement en imitant toutes sortes de bruits de la nature et des activités humaines. Son style est reconnaissable entre tous. Les voici  tous deux lors d'une émission de télévision, que je situe à la fin des années 60, dans l'un de leurs plus célèbres morceaux " Hootin Blues" . Terry est décédé en 1987. Brownie Mc Ghee, lui -même remarquable chanteur l'a suivi neuf ans plus tard. Vous trouverez sur Deezer la plus grande part de leur œuvre commune, si vous le voulez bien !

            
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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 11:36

Sweet home chicago est le plus célèbre blues du Grand et vénéré Robert Johnson bluesman à la carrière fulgurante, mort à 27 ans empoisonné, dit-on par un mari jaloux. mais c'est une version parmi d'autres. Johnson a bâti sa légende en 29 enregistrements ( écoutables sur Deezer), constamment réédités, 3 photos et 3 tombes !!  Sweet home Chicago a été repris par les Blues Brothers. C'est ce blues mythique que Barack Obama sollicité par Mick Jagger  a chanté à la Maison Blanche dans le cadre d'un concert de blues. 

Je ne voudrais pas dire,  mais c'est tout de même mieux que le concert des people sarkoziens à la Concorde en mai 2007.

Vous imaginez notre petit homme chanter "Sweet home Neuilly sur Seine", avec la décontraction bon enfant d'Obama ?

 


 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 10:34

 

MelodyGardot2.jpgMercredi dernier, concert de Melody Gardot à Sète au théâtre de la mer, avec comme décor...la mer justement. Melody, la chanteuse qui monte, qui monte... Beauté, charme, professionnalisme, un peu trop parfois, mais elle est américaine, il faut comprendre. Des musiciens de haut niveau, et une voix  ineffable, magnifique, tendre, ciselée, sensuelle jusqu'à provoquer des perturbations dans le bas ventre. Melody... qui faillit mourir dans un terrible accident de bagnole, surmonta le handicap grâce, en partie, à la musique - c'est aussi ça qu'on applaudit- et qui arpente la scène avec une canne dont elle  fait un accessoire. Du talent de tourner un inconvénient en avantage. De l'art aussi de se construire dans l'épreuve. Ça valait l'heure 1/4  à poireauter devant la grille pour être sûr d'avoir des places assises, attendu qu'elles n'étaient pas numérotées les bougresses !

Spécial radins :Vous pouvez écouter Melody Gardot sur Deezer.com c'est gratuit et c'est mieux qu'un long discours !

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 11:38

 

Mon statut de retraité, me donne enfin la possibilité de profiter  pleinement de tout ce que j'ai accumulé à travers le temps d'objets culturels : disques vinyl ,CD, DVD, livres, le tout complété par le formidable outil que peut être internet . Au gré d'un vagabondage dans mes étagères, peuvent ainsi  se côtoyer dans une même journée les œuvres de Kisling, une chronique d'Alexandre Vialatte, un CD de Bashung, un film de Melville, des photos de Diane Arbus, un piano-solo de Thelonious Monk. 

Aujourd'hui je vous propose de partager avec vous une œuvre de Darius Milhaud, ( 1892-1974) musicien du groupe des six ( avec Francis Poulenc, Arthur Honegger, Georges Auric, Germaine Taillefer et  Louis Durey. 

certaines de ses œuvres (Saudades do Brasil, 1920-1921 ; Le Bœuf sur le toit, 1919 ,  Scaramouche, 1937)  inspirées par son séjour au Brésil dont il garda la nostalgie, et le ballet  la création du monde  inspiré des débuts du jazz, sont passés à la postérité.

Le Bœuf sur le toit spectacle musical composé par Darius Milhaud sur un scénario de Jean Cocteau et des décors de Raoul Dufy fut présenté en 1919 à la comédie des champs-Élysées . Ce fut un beau scandale, bien que les trois représentations affichassent complet !

Il y a dans le Bœuf sur le toit écrit juste après le carnage de 14-18, une énergie sauvage, une gaité, un optimisme, l'expression d'un désir profond de vivre, d'aimer, de s'amuser, un élan apte à atténuer le souvenir de l'insupportable boucherie à laquelle d'ailleurs Darius Milhaud échappa pour raisons médicales, et c'est tant mieux car dans le cas inverse nous aurions été privés de quelques chef-d'œuvre musicaux.

Le Bœuf sur le toit est souvent utilisé comme illustration musicale de documentaires notamment sur la période bouillonnante de l'entre-deux-guerres. Il servit également d'enseigne à un célèbre cabaret.

      voici une version pour piano à quatre mains ( partie 1) par  Catia Capua et Maria Di Pasquale

 

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 15:37

Nous le savons tous, les enfants sont généralement géniaux. Qui n'a pas eu parfois le sentiment qu'il était beaucoup plus intelligent à huit ans qu'à trente ou quarante ? la faute proviendrait-elle du formatage ? A 17 ans Rimbaud était génial , à 35 ans lorsqu'il était trafiquant d'armes, beaucoup moins. L'exception c'est Mozart qui, tout en étant comme les musiciens de son époque un larbin des puissants, fit de la résistance.

 

Comment faire pour conserver cette part de rêve, d'enthousiasme, d'élan, de générosité, de créativité sans barrières tout en s'engouffrant par nécessité dans les contraintes d'une société structurée qui tend à fabriquer de bons petits soldats "utiles" ? c'est une bonne question, et je suis content de me la poser

Voici Swann guitariste de jazz manouche. A 10  ans. De quoi  inciter le gentil fils Dutronc à brûler sa guitare en le renvoyant à ce qu'il est : un guitariste moyen, bon guitariste rythmique ( il a joué avec Birelli Lagrenne) bénéficiant d'un réseau, d'un papa et d'une maman. Ça m'embête d'écrire ça parce que le type à l'air très sympa, mais c'est tout de même ce que je pense.

 
pas mal,  non ?

Le même à 11 ans :


 Et voici Mattrach prodigieux rocker de 17 ans :

 
Qu'est-ce qu'on dit : On dit merci internet. Au moins pour ça !
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 20:48
       
Duke Ellington, ( 1899-1974) chef d'orchestre, arrangeur, compositeur, pianiste de jazz, fut probablement l'une des figures les plus importantes de la musique du XX
e siècle toutes disciplines confondues et l'un des principaux étendards de la musique Afro-américaine .
À la tête du Big band le plus swingant  et le plus élégant qu'il fût donné d'entendre dans les années 20 et 30,  il fit les beaux soirs du célèbre Cotton Club à la fin des années 20 et jusqu'en 1931 en imposant sa palette sonore chatoyante et inimitable en compagnie de petits génies comme le saxophoniste alto Johnny Hodges, le trombone Juan Tizol, le trompettiste Bubber Miley, le clarinettiste Barney Bigart, le saxo baryton Harry Carnay  qui fit toute sa carrière chez Ellington et quelques autres. Il est l' inventeur  du style dit "jungle" et l'auteur de merveilleuses compositions jouées et rejouées dont certaines depuis plus de 80 ans ( "Take the A train, "Caravan", "Mood indigo", "Black beauty", "Satin doll", "Sophisticated lady", "Solitude" " Fleurette africaine"...). Il est vénéré à juste titre par tous les musiciens de jazz. 

Ce film qui date de 1943 permet d'écouter une version d'une des  compositions les plus connues     d'Ellington : It dont' mean a thing


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  • GIHER
  • 73 ans. Retraité, écrivain à ses heures, collectionneur de collections, amateur de jazz, de cinéma de BD et de philo
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« Nous sommes nés à quêter la vérité ;
il appartient de la posséder à une plus grande puissance. »

Michel de Montaigne 

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