Mahmoud Ahmadinejad. Physiquement, il me fait penser à quelqu'un en plus méditerranéen, mais je ne sais plus à qui !
Quelle différence y a t-il entre une dictature et un totalitarisme ?
En fait la dictature n'a d'autre ambition que de s'appliquer à un seul état alors que le totalitarisme a la folle ambition d'apporter une solution globale et universelle aux problèmes des hommes.
Nous nous contenterons de dire que pour l'instant l' Iran est une dictature mal planquée derrière un semblant de démocratie qui ne trompe personne.
Malheureusement une fois son joug imposé à son pays, le dictateur s'ennuie et souhaite pousser le bouchon plus loin.
Comme pour une recette de cuisine sophistiquée, imposer sa propre conception du monde par la force, que ce soit pour un pays ou pour l'ensemble de la planète implique plusieurs ingrédients :
a) Des conditions favorables à son installation : une guerre par exemple ou de graves problèmes économiques et sociaux générateurs de mécontentement. Lénine ne disait-il pas lui-même “ la guerre est la meilleure chose qui puisse arriver à la révolution “
b) La croyance absolue en une religion ou dans le bien-fondé d’une doctrine politique
c) La volonté d’agir pour imposer cette religion ou cette doctrine . Cette volonté étant sous-tendue par un fanatisme dont il faut chercher l’origine, d’une part dans une insatisfaction sociale, ou l’affirmation d’une identité, d’autre part dans une certaine religiosité des partisans du système ; même s’il s’agit d’une doctrine Athée.
d) La mise en place du culte d’un chef charismatique
e) La mise en place d'un appareil constitué de fanatiques, quelques uns très intelligents, les autres très cons mais valorisés par le chef
Et enfin :
f) La certitude qu’on a raison d’agir ainsi, puisque c’est pour le bien du pays ou de l’humanité, même au prix d’un carnage qui en supprimera une bonne partie, puisqu’il faut bien éradiquer les opposants qui freinent la marche vers le bonheur, le progrès et la justice sociale. Quand on aime, on ne compte pas.
Il faut reconnaître aux dictateurs un certain courage : ce doit être épuisant de vouloir contrôler tout le monde !